Extraits du NUMÉRO 36
(Octobre / Novembre / Décembre 2010)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 36)
Remontant à la plus haute antiquité, la saignée, dont l'efficacité le doit aux saisons voire aux jours où elle est pratiquée, constitue la base presque unique de la thérapeutique du Moyen Age, avant d'être érigée au XVIe siècle au rang de panacée, son usage répété étant alors préconisé et ses détracteurs, conspués, faisant figure de charlatans.
Si certains auteurs crurent trouver l'origine de la saignée dans les propos de Pline, qui rapporte que l'hippopotame ou cheval marin, devenant trop gros et trop gras à force de manger, se servait d'un roseau pointu pour s'ouvrir une certaine veine de la jambe et rebouchait la plaie à l'aide de boue après en avoir laissé couler une quantité suffisante de sang, d'autres prétendirent...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 36)
Dans ses Cours d'opérations de chirurgie, Pierre Dionis, médecin de Louis XIV dès 1672, énumère les préparatifs indispensables au bon déroulement d'une saignée. L'opérateur doit commencer par faire allumer une bougie...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 36)
Du XVIe au XVIIIe siècle, et à la différence d'Hippocrate qui proscrivait la saignée durant la grossesse, on abusa de la pratique de tirer du sang chez la femme enceinte. Dès 1557, Amatus Lusitanus citait une observation où la saignée répétée...