(Janvier / Février / Mars 2011)
Libre jusqu'aux premières années du XVIIe siècle, l'activité de colporteur est bientôt réservée aux seuls anciens imprimeurs, libraires ou relieurs, avant qu'un règlement de 1723, par suite de la prolifération de libelles contre l'Eglise et l'Etat, ne la place sous la tutelle du lieutenant de police.
Au XVIe siècle, plusieurs poètes se sont fait l'écho des cris de la rue, le plus complet étant un sieur Anthoine Truquet, qui se qualifie de painctre, et qui publia en 1545 Les cent et sept cris que l'on crie journellement à Paris. De nouveau composé en rhimme françoise, pour resjoir les esperits...
L'assemblée Constituante décrétant, le 17 mars 1791, « qu'il serait libre à toute personne de faire tel négoce, d'exercer telle profession, art ou métier qu'elle trouverait bon », le colportage, comme l'exercice de l'imprimerie et de la librairie, devint libre. Le Code pénal de 1810...
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