(Janvier / Février / Mars 2011)
Souvent lieux de toutes les voluptés, les stations thermales, plébiscitées par les Romains, sont emportées dans la tourmente des invasions barbares et de l'expansion du christianisme, mais connaissent un nouvel essor à compter du XIIe siècle, les eaux chaudes minérales passant alors pour combattre la lèpre et justifiant ainsi les noms donnés à de nombreux bains.
La grande affluence que connaissaient les stations thermales à l'époque gallo-romaine, justifiée par la ferveur des Romains dans la question des eaux minérales et de leur emploi médical pour conserver la santé, cessa avec la chute de l'empire et les grandes invasions, qui marquèrent la destruction...
Selon le règlement d'une station thermale composé au XIVe siècle, le lendemain de l'arrivée aux bains, « dès le lever du soleil », on se rendait à la source afin d'y boire deux ou trois verres d'eau, avant de se livrer à un exercice modéré, puis de boire de nouveau deux ou trois verres...
La légende affirme que le fils du roi des Francs Saliens Clodion, s'étant égaré dans le vallon de Plumières au cours d'une partie de chasse, trouva l'endroit plaisant et fit faire des réparations aux bains alors abandonnés. Plus sûrement, les Romains y firent revivre la vogue des bains depuis...
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