(Janvier / Février / Mars 2011)
En vertu d'une logique révolutionnaire voulant que l'effondrement de la monarchie s'accompagnât d'une éradication de tout signe susceptible de la rappeler, on substitua la fête du bon voisinage à celle de l'Epiphanie, le gâteau de l'égalité à celui des rois, le jeu de la petite guerre à celui des échecs.
Dans le numéro 131 de son journal Révolutions de Paris, Louis-Marie Prudhomme, dont Pierre-Gaspard Chaumette est le collaborateur, s'attaque dès janvier 1792 à l'inoffensive royauté de la fève : « La Révolution a un peu ralenti ce genre de plaisir de la table. On est si las aujourd'hui d'un roi dans la réalité, que beaucoup de patriotes...
Le détail de la discussion qui aboutit le 30 décembre 1792 à la décision de la municipalité de Paris de changer le jour des rois en fête des Sans-Culottes, s'il ne figure ni au sein du Moniteur, ni dans les actes de la Commune, semblait avoir été consigné par la marquise de Créquy dans ses...
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