Extraits du NUMÉRO 4
(Octobre / Novembre / Décembre 2002)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 4)
Croirait-on qu'au Moyen Age, d'aucuns n'hésitaient pas à saisir les tribunaux ecclésiastiques ou criminels ordinaires afin de statuer sur la culpabilité de rats, chevaux, sangsues, porcs, coqs, charançons et limaces, impliqués dans la mort d'un homme ou le saccage des récoltes ? Demandeurs et défenseurs s'affrontaient par avocats interposés, les plaignants obtenant souvent l'expulsion, la pendaison ou bien encore l'excommunication des accusés.
Les animaux, parfois représentés par des avocats hors pair se forgeant une solide notoriété tel Barthélemi de Chasseneuz en 1510, parvenaient à obtenir des aménagements de peine. Le clergé encourageait vivement ces procès : manne financière et moyen d'intimider des populations ignorantes, l'anathème jeté sur les animaux fut monnaie courante du XIIe au XVIIIe siècle...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 4)
Du treizième au seizième siècle, les fastes de la jurisprudence et de l'histoire fournissent de nombreux exemples sur l'usage de la procédure criminelle ordinaire suivie contre des pourceaux et des truies ayant dévoré des enfants, et qui, pour ce fait, étaient condamnés à être pendus. Voici quelques verdicts ayant été rendus à ce sujet...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 4)
De la part des tribunaux ecclésiastiques, l'usage de faire des procès aux insectes ou autres animaux nuisibles à la terre et de fulminer contre eux l'excommunication, était en pleine vigueur aux XVe et XVIe siècles...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 4)
C'est assavoir que pour la partie dudit demandeur, avons cité, requis instamment en cette cause, en présence dudit défendeur présent et non contredisant, pourquoi nous, juge, avons dit, savoir faisons à tous que nous avons procédé et donné notre sentence définitive en la manière qui suit...