Extraits du NUMÉRO 39
(Juillet / Août / Septembre 2011)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 39)
Connu des Égyptiens et consistant alors en un simple tube de roseau flanqué d'une vessie contenant le liquide médicamenteux, le clystère, remédiant à nombre d'affections, règne sans partage à compter du XVIe siècle, pratiqué par les apothicaires et pharmaciens, raillé bientôt par Molière et qualifié, au grand dam de Louis XIV, de vulgaire lavement.
S'il faut en croire Sonnet de Courval, après Pline dans son Histoire naturelle, le lavement tiendrait son origine des Égyptiens, qui « avaient appris l'usage des clystères, parce qu'ils avaient remarqué l'oiseau nommé Ibis, qui est une espèce de cigogne, puiser de l'eau de la mer avec son bec...