Extraits du NUMÉRO 39
(Juillet / Août / Septembre 2011)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 39)
Avant le milieu du XIXe siècle, aucun naturaliste n'explique autrement qu'en supposant l'existence de cellules aquifères ou d'un réservoir, la résistance du chameau aux rigueurs du désert, la légende affirmant que les voyageurs en quête d'eau n'hésitent pas à l'éventrer pour s'y abreuver
Les récits plus ou moins exagérés des voyageurs en Orient avaient appris, d'assez bonne heure, que les chameaux pouvaient supporter la soif pendant un temps fort long, même en se nourrissant de substances fort peu succulentes et de plus assez sèches. Tavernier cite, en effet, dans le récit de son voyage d'Alep à Ispahan (vers 1640), à travers...