(Janvier / Février / Mars 2003)
A l'heure ou la réintroduction du loup fait débat, souvenons-nous qu'il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour voir ce prédateur disparaître de nos régions, exterminé par les mesures successives mises en place par les gouvernements depuis le XVe siècle. Lors d'hivers rigoureux, il n'était pas rare de surprendre un loup entrant dans Paris, déterrant les cadavres ou s'emparant d'un enfant pour assouvir sa faim. Un animal d'autant plus redoutable qu'il sait aussi faire preuve d'une grande ruse pour atteindre sa proie.
En France, les loups étaient autrefois très nombreux, parce que les bois étaient plus abondants qu'aujourd'hui et offraient aux fauves des retraites sûres. Si l'on en croit certains étymologistes, ils infestaient notamment la Beauce, qui aurait d'ailleurs tiré son nom de ce fléau, belsia, par transposition de Blesia, de l'armoricain bleiz ou du gaélique Blézian signifiant loup...
ENCORE DISPONIBLES AU FORMAT PAPIER
L'OUVRAGE « IL ÉTAIT UNE FRANCE » rassemblant
l'intégralité des articles parus au sein du magazine,
augmentés d'une trentaine de chroniques (ouvrage
disponible au format PAPIER et au format NUMÉRIQUE)