(Janvier / Février / Mars 2003)
La mode antique n’imposait pas aux femmes de porter un corset pour mettre en valeur leurs avantages corporels, ce rôle étant simplement dévolu aux ceintures et écharpes. Si l’avènement du corset eut lieu sous François Ier, on put observer dès le XIIe siècle les prémices de son hégémonie, lorsque le justaucorps moulant fit son apparition, suivi de près par les surcots serrés des Anglaises. De gêne il devint souffrance, prenant alors la forme d’une armure de fer...
L’origine du corset ne remonte pas à une époque aussi reculée que le croient certains auteurs. Cet instrument « de gêne et de mensonge », comme le dit si bien le Rapport des industries accessoires du vêtement, rédigé par le Jury international de l’Exposition de 1889, était inconnu des...
L’industrie des corps, à laquelle tant de générations s’étaient docilement soumises, fut attaquée au milieu du XVIIIe siècle par des médecins renommés de l’Allemagne et de l’Angleterre...
au temps des corsets de fer
Cheveux tirés pour donner plus de largeur au front, souci extrême de préserver la blancheur de la peau du visage, fût-ce avec des recettes aux ingrédients les plus inattendus... Jérôme Lippomano, rapporteur de l’ambassade vénitienne, parle des ajustements de tête de la fin du XVIe siècle en ces termes : « La femme de condition porte sur la tête le chaperon de velours noir ou l’escofion, qui est une coiffe de réseau en rubans d’or ou de soie, souvent ornée de bijouterie. Elle a un masque sur le visage. Les bourgeoises...
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