Extraits du NUMÉRO 41
(Printemps / Été 2012)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 41)
Si le médecin du siècle de Molière aime à paraître dans un costume en imposant au profane, il y a cependant loin de son accoutrement à la caricature brossée par le dramaturge, qui l'affuble d'un chapeau en forme d'éteignoir ainsi que d'une barbe à laquelle on avait déjà renoncé.
Jadis, tout dans le médecin, la gravité de son maintien, son allure austère, sa robe noire, voire même sa monumentale perruque, annonçaient un labeur et des soucis constants. Maigre, pâle comme le sont des hommes usés par l'étude, on le redoutait...