Extraits du NUMÉRO 42
(Automne-Hiver 2012/2013)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 42)
Devant sa naissance aux célèbres Pança puis Binbin, figures grotesques accompagnant les réjouissances marquant la fin de Carnaval, la Société des Incas de Valenciennes, dont le but de charité forma le noyau, les écarte au XIXe siècle, imposant sa magnificence lors de marches nocturnes s'achevant sur une place publique bondée.
A Valenciennes, on avait anciennement coutume d'enterrer, avec une certaine pompe, un personnage qui figurait le carnaval et s'appelait Pança ou Pansard : on le représentait avec une panse énorme, fruit de ses nombreux exploits dans l'art des gourmands, d'où il tira son nom et son succès populaire. Ce personnage...