Extraits du NUMÉRO 42
(Automne-Hiver 2012/2013)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 42)
« Rose est de grande médecine », dit un poète anonyme du commencement du XIVe siècle, qui n'est ici que la croyance générale de son temps aux vertus de cette fleur aimée. Tous les auteurs, chrétiens ou arabes, qui, depuis les premiers siècles du Moyen Age, ont écrit sur la thérapeutique ou l'histoire naturelle, ont parlé des vertus médicinales de la rose.
Walahfrid mentionne l'huile de roses, en ajoutant que « personne ne saurait dire combien de fois elle a guéri les maux des mortels ». Hildegarde est déjà bien mieux informée : d'après elle, les pétales écrasés de la rose, appliqués sur des yeux chassieux, les guérissent ; ils font également disparaître les ulcères qui n'ont pas un caractère malin. Mélangés aux potions, aux onguents...