(Avril / Mai / Juin 2003)
C'est le cruel conquérant espagnol Cortez qui, assoiffé d'or, découvre en 1519 le chocolat au Mexique, trouvant ce breuvage peu ragoûtant. Perfectionnant la « boisson des Dieux », l'Espagne en garde jalousement le monopole durant près d'un siècle, la cour du roi de France n'y étant initiée qu'en 1615, lors du mariage d'Anne d'Autriche avec Louis XIII. Longtemps l'objet d'une controverse médicale et religieuse, le chocolat parvient à s'imposer à la fin du XVIIe siècle et devient une manne financière pour l'Etat, qui en réglemente la distribution et l'importation dès 1692.
C'est en 1519 que l'Espagnol Fernand Cortez, débarquant au Mexique, vit les habitants se gorger d'une bouillie brune à laquelle, naturellement, il se hâta de goûter, et qui lui parut le mets le plus exécrable dont il soit possible d'approcher les lèvres humaines...
Jusque vers la fin du XVIIe siècle, le commerce du cacao passait inaperçu ; mais à cette époque, le gouvernement reconnut que, leur importation suivant une marche ascendante et le public les accueillant avec une faveur de plus en plus marquée, il était appelé à devenir l'élément d'un commerce très lucratif...
Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, l'économie domestique fit à cette époque de nouvelles acquisitions aussi utiles qu'agréables, telles que le café, le thé et le chocolat...
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