Extraits du NUMÉRO 5
(Janvier / Février / Mars 2003)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 6)
En brisant le système des corporations, la Révolution risquait de laisser orphelins une population ouvrière dont les pensions ne seraient plus garanties. Si la création d'un « grand livre de bienfaisance » est proposée en 1794 en vue d'assurer l'existence de chaque individu après une vie active, elle ne donnera naissance à la Caisse Nationale de Retraites qu'en 1850. De projets avortés en congés parlementaires, pas moins de 60 ans seront encore nécessaires pour imposer en 1910 à une population récalcitrante un régime se voulant le plus équitable possible...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 6)
Pour pallier la ruine découlant du système des rentes viagères garanties par les États, le napolitain Tonti propose la constitution de sociétés composées de personnes du même âge, apportant une même mise, et dans lesquelles les derniers survivants se partagent les mises ou l'intérêt des mises des décédés. Un système adopté par Louis XIV en 1689.
Le système des emprunts publics en rentes viagères disparut au XIXe siècle, après avoir joué un rôle important dans l'histoire...